Les pays africains publient aujourd’hui des milliers de jeux de données sur la santé, l’éducation et les infrastructures, mais moins de 15 % sont réellement exploités. En adoptant des normes communes, en renforçant les compétences data des agents publics et en stimulant l’écosystème privé, ces informations pourraient libérer jusqu’à 100 milliards USD de valeur annuelle. Cet article détaille les succès déjà observés au Kenya, en Côte d’Ivoire et au Nigeria, puis propose cinq leviers concrets pour transformer ce gisement numérique en impact social et économique tangible.